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Port de Casablanca : Marsa Maroc investit 3 milliards de dirhams pour moderniser ses terminaux conteneurs

En 2025, la blockchain n’est plus un simple buzzword dans l’industrie portuaire, mais une réalité opérationnelle. Alors que les échanges maritimes représentent 80 % du commerce mondial, les ports cherchent à gagner en traçabilité, sécurité et efficacité. La blockchain s’impose comme la solution idéale pour réduire les fraudes, automatiser les douanes et fluidifier les flux logistiques.

Mais comment cette technologie transforme-t-elle réellement les ports aujourd’hui ? Quels sont ses avantages concrets et ses limites ? Décryptage.

  • Les connaissements (BL) numériques (e-BL) remplacent les versions papier, réduisant les délais de 7 jours à quelques heures.
  • Exemple : Le port d’Anvers a éliminé 90 % de ses documents physiques grâce à la blockchain.
  • Chaque conteneur est suivi en temps réel, de l’embarquement à la livraison.
  • Problème résolu : Plus de “conteneurs perdus” ou de fraudes sur les marchandises (comme les faux labels bio).
  • Smart contracts = déclarations douanières auto-exécutables.
  • Résultat : À Singapour, le dédouanement prend moins de 10 minutes (vs 2 jours avant).
Projet Port(s) impliqué(s) Avancée majeure
TradeLens 2.0 (Maersk & IBM) Rotterdam, Los Angeles 20M+ de transactions/mois
Global Shipping Blockchain (GSBN) Shanghai, Hambourg 100 % des BL digitaux
Portchain (Danemark) Copenhague, Oslo Optimisation des escales via IA + blockchain

 

En 2024, le port a détecté 500 conteneurs frauduleux grâce à la blockchain (fausses déclarations de riz → armes). Résultat : +30 % de sécurité en un an.

  • Problème : Les systèmes de Maersk, CMA CGM et COSCO ne communiquent pas toujours.
  • Solution émergente : Des protocoles universels comme Ocean Protocol.

Certains ports (comme Barcelone) privilégient des blockchains low-energy (ex. : Hedera Hashgraph).

40 % des petits armateurs tardent à adopter la tech (manque de formation).

  • Prédiction des retards via analyse des données blockchain.
  • Exemple : IBM Watson + TradeLens = anticipation des grèves.
  • Des NFTs pour les conteneurs (déjà testés à Dubaï).
  • Avantage : Vente en temps réel pendant le transport.

Projet “Port 4.0” en Corée : zéro humain, 100 % blockchain.

La blockchain n’est plus une option, mais une nécessité pour les ports qui veulent rester compétitifs. En 2025, les leaders sont ceux qui :

  • Digitalisent 100 % de leur chaîne logistique
  • Collaborent via des écosystèmes blockchain ouverts
  • Forment leurs équipes à ces nouveaux outils

 

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